En 2022 la publication du rapport Jouzel-Abbadie « Sensibiliser et former aux enjeux de la transition écologique et du développement durable dans l’enseignement supérieur » a marqué un tournant dans le monde de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ce rapport, ainsi que la note de cadrage du Ministère qui l’a suivi, recommandent qu’à partir de 2025 l’ensemble des étudiants atteignant le niveau Bac +2 ait bénéficié d’une formation aux enjeux de transition écologique.
Afin de répondre à ce besoin et à ces enjeux fondamentaux, les enseignants de l’UPEC travaillent actuellement, avec l’aide d’une ingénieure pédagogique du CIDP, sur un dispositif pédagogique répondant aux préconisations des experts : une formation interdisciplinaire et structurée par l’action d’environ 30 heures dont les contenus bénéficient d’un consensus scientifique.
C’est sur la base du volontariat qu’une quinzaine d’enseignants aux expertises disciplinaires variées et issus de différentes composantes de notre université se sont rassemblés autour d’une proposition incluant un bloc commun de connaissances via une formation en ligne sur Eprel, à associer à des activités présentielles de type pédagogie active, ainsi qu’à de la coloration disciplinaire (intégration des enjeux de transition écologique au sein d’un ou plusieurs enseignement-s).
Après avoir collectivement conçu le scénario de la formation en ligne, les enseignants se sont répartis la sélection ainsi que la création des contenus au sein de chaque module, et se retrouvent régulièrement pour échanger et veiller à la cohérence globale de la formation.
Une fois cette formation en ligne terminée, il s’agira de créer un panel d’activités pédagogiques à réaliser en présentiel afin de mobiliser et discuter les concepts qui auront été vus au préalable, avec un objectif clair : rendre les étudiants acteurs de leurs apprentissages et leur permettre de se sentir moteurs du changement.
L’objectif est que le dispositif pédagogique soit disponible dès la rentrée 2024/2025 pour tous les enseignants qui voudraient le proposer à leurs étudiants, mais aussi pour les enseignants et les personnels administratifs qui souhaiteraient se former eux-mêmes à ces enjeux.
Cette année universitaire sera également l’occasion de mettre en place des phases de test dans les formations volontaires afin d’obtenir de précieux retours d’expérience des étudiants et des enseignants accompagnateurs qui permettront à l’équipe pédagogique investie dans le projet d’améliorer en continu ce dispositif, et ainsi de rester au plus près des besoins.
Dans une logique de déploiement progressif, le CIDP se tiendra disponible et continuera à œuvrer pour l’éducation à l’environnement en accompagnant les composantes de l’UPEC dans l’intégration la plus adaptée de ce dispositif pédagogique à leurs maquettes.