Tuteur et tutoré

Résumé

L’enjeu

Dans l’enseignement supérieur, les moyens pour favoriser les réussites des étudiants sont nombreux. On pense évidemment au soutien disciplinaire. Mais on peut aussi citer le soutien méthodologique, l’intégration dans l’établissement, mais aussi toutes les personnes qui accompagnent les étudiants et leur offrent une écoute active, des rétroactions bienveillantes.

En cela, le tutorat apporte des réponses concrètes à ces questions.

L’objectif

Ce MOOC disponible sur la plateforme de cours FUN MOOC est à destination des futurs tuteurs de l’enseignement supérieur. Il leur permet de situer le périmètre du rôle de tuteur de l’enseignement supérieur et de soutenir la formation des apprenants, en mettant à leur disposition des ressources et des outils telles que des témoignages de tuteurs en exercice et de chercheurs, des quizz, et un système d’échange entre pairs.

 

 

 

Contexte et problématique

Nombreux sont les étudiants qui connaissent des difficultés en rentrant dans le monde de l’enseignement supérieur.

Ces difficultés sont de toutes sortes. Il est donc important d’accompagner les étudiants pour promouvoir leurs réussites. 

Le tutorat peut aider à la mise en place d’un écosystème autour de l’apprenant. Un certain nombre d’établissements ont d’ailleurs développé leurs dispositifs d’accompagnement, et des mesures gouvernementales sont venues soutenir ces dispositifs.

Mais pour progresser, il faut avant tout définir ce qu’est le tutorat. Quel est son périmètre ? Quels sont ses acteurs?

 

 

student struggling<br />
Nuage de mots TUTORAT

Le MOOC « Je suis tuteur de l’enseignement supérieur » aborde différentes problématiques simple mais essentielles.

Qu’est-ce que le tutorat ? Qu’est-ce qu’il n’est pas ? Quelle en est la plus-value ? Quelles en sont les limites éthiques ? Quand le tuteur doit-il orienter vers d’autres services qui constituent avec lui cet écosystème ?

Le MOOC « Je suis tuteur de l’enseignement supérieur » c’est :

Inscrits au dispositif

d’enseignement

Vidéos et Exercices

Des établissements porteurs

Yann Amri, Serge Benamram, Magali Vergnes, Gérard Zonberg

Morgane Caublot, Claire Spielmann

Pierre Beust

Des établissements partenaires

Élodie Gully, Frédérique Teinturier

Marion Apffel

Déroulé du MOOC

Le MOOC est scénarisé sur six séquences, cinq premières séquences qui retracent les activités des tuteurs à travers les actions des établissements supérieurs porteurs et partenaire.

La dernière séquence est divisé en deux, le futur tuteur devra suivre la partie qui correspond au mieux à sa situation, soit tuteur en emploi étudiant ou tuteur en campus connectés.

Cliquez sur les séquences pour voir leur contenu.

Séquence 1 – Situer son rôle de tuteur et savoir sur qui s’appuyer​

L’exercice ci-dessous va vous permettre de vous confronter à des demandes d’étudiants.

Est-ce à vous, tuteur, de prendre en charge cette demande ? À un enseignant ? À un autre service de votre établissement ?

Si oui, lequel ?

Le personnage en vert représente un apprenant. Une bulle contenant sa demande va apparaître.

Vous devez glisser-déposer cette bulle vers le bon interlocuteur.

Les endroits possibles pour déposer la bulle sont entourés de pointillé.

(Si l’exercice ne s’affiche pas, cliquez sur « Reuse » pour recharger le contenu)

Séquence 3 – Analyser les besoins et mettre en oeuvre un plan d’action

Consignes

LA VIDÉO CI-DESSOUS EST UNE SIMULATION D’ENTRETIEN ENTRE UNE TUTRICE ET UNE ÉTUDIANTE.

Certaines attitudes de la tutrice permettent de mieux de comprendre les difficultés de l’étudiante, et d’autres au contraire freinent cette démarche.

Cette vidéo n’est donc pas “un modèle” d’entretien. Il y a été mis volontairement des choses à améliorer.

L’exercice que nous vous proposons va consister à observer les actions de la tutrice (son comportement, la manière dont elle pose les questions, etc.). Portez également votre attention sur ce qu’elle propose à l’étudiante pour l’aider à surmonter ses difficultés.

Nous vous suggérons de noter sur un support les moments que vous trouvez positifs d’un côté, et ce que vous pensez être améliorable de l’autre.

Si vous pouvez justifier, en quelques mots, votre point de vue pour chaque moment identifié, cela vous sera encore plus profitable.

Dans la suite de la semaine, vous trouverez davantage d’explications et vous pourrez les confronter à vos notes.

Encouragement

 

Poser des questions

 

Paraphraser

 

Refléter ses sentiment

 

Concrétiser

 

Clarifier la situation

 

Une fois que vous avez pu installer une confiance avec votre tutoré, et que vous pensez avoir suffisamment analysé le besoin, vous pouvez commencer à mettre en œuvre un plan d’action.

Pour ce faire, 4 étapes peuvent être utiles :

    1. Prendre en compte la situation
    2. Élaborer un plan d’action
    3. Mesurer l’avancement
    4. Faire le bilan

Avant d’élaborer une solution, vous devriez penser à explorer les questions suivantes.

Champ de compétences

Est-ce que le problème que vous avez détecté relève de votre champ de compétences ou est-ce que vous devriez renvoyer vers un autre service de votre établissement ?

Motivation et sentiment d’efficacité du tutoré

Est-ce que ce changement est important pour le tutoré ?
Est-ce qu’il se sent capable de changer ?
Quel est son état (stress, fatigue, …) ?

Expérience du tutoré

Qu’est-ce que le tutoré a déjà expérimenté pour régler sa problématique ?
Avec quoi il est à l’aise ?
Avec quoi il l’est moins ?
Qu’est-ce qui pourrait entraver l’atteinte de ses objectifs ?

Contraintes matérielles

Est-ce qu’il y a des contraintes de temps ?
De lieu ?
De budget ?

Ressources à votre disposition

Est-ce que ce que vous avez appris en semaine 1 et en semaine 2 peut être utile ?
Est-ce que les notes que vous avez prises lors de vos précédents entretiens avec le tutoré peuvent l’être ?
Est-ce que les expériences de vos précédents accompagnements peuvent l’être ?
Est-ce que les expériences de vos collègues tuteurs peuvent l’être ?
Est-ce que les expériences d’autres personnes de l’établissement peuvent l’être ?

Une fois que vous vous êtes fait une idée assez précise du besoin et de la situation, vous pouvez commencer à aider le tutoré à élaborer un plan d’action. Les points ci-dessous pourront vous y aider.

Découper si nécessaire les choses à faire en plusieurs étapes
          • Est-ce que ce qu’il y a à faire peut être subdivisé en étapes plus petites et plus maîtrisables ?
          • Est-ce qu’il y a certaines étapes qui doivent impérativement être faites avant d’autres ?
  • Faire en sorte que les objectifs, voire les étapes, soient « SMART« 

Inscrire ces étapes dans un emploi du temps
Pour cela vous pouvez aider le tutoré à :

Inscrire dans son emploi du temps des périodes de travail en indiquant précisément la tâche à réaliser.
Découper en plus petites unités de travail encore si le tutoré rencontre des difficultés à se concentrer.
Ne pas prévoir de plage de travail trop longue sur un même domaine pour ne pas perdre en efficacité.
Démarrer par les tâches les “moins motivantes” si le tutoré pense avoir tendance à se désengager, et garder ce qui le motive le plus pour la fin.
Identifier les tâches les moins importantes et peu urgentes qui pourront être reportées si nécessaire.
Voir s’il peut tenir cet emploi du temps, et s’il a garde du temps pour la vie quotidienne et les loisirs.

L’idéal serait de pouvoir faire des points réguliers avec le tutoré pour échanger sur le déroulement du plan d’action prévu.

Pendant ces points, vous pouvez par exemple explorer ces questions avec le tutoré :

Où en est le tutoré ?
S’il y a du retard, est-ce ce qui l’a causé peut être évité ou atténué à l’avenir ?
Est-ce qu’il y a un moyen de vérifier si le tutoré est prêt pour une échéance, comme un examen (examen blanc, mise en situation, …) ?

Après l’échéance fixée pour réaliser le plan d’action, vous pouvez revoir le tutoré pour faire un bilan.

Pendant ce bilan, vous pouvez aiguiller l’entretien vers ces questions :

Est-ce que l’objectif fixé est atteint ?
Qu’est-ce qui est à conserver ?
Qu’est-ce qui est à améliorer ?

N’hésitez pas non plus à encourager le tutoré à célébrer sa réussite en s’accordant un petit plaisir.

Comprendre le tutorat comme relation d’accompagnement

Maela Paul est une experte reconnue de l’accompagnement.
Dans les vidéos ci-dessous, elle nous permet de conceptualiser un peu plus encore le lien entre accompagnement et tutorat.

Ces ressources abordent des sujets qui vont au-delà de ce qu’on peut attendre d’un tuteur. Elles sont donc plutôt destinées aux services d’appui.

Partie 1

Partie 2

Partie 3

Séquence 4 – Un regard sur votre pratique​

Comme vous l’avez vu dans la page précédente, il existe diffférentes postures qui diffèrent selon le degré de directivité ou selon l’objet sur lequel porte l’accompagnement (intellectuel ou affectif).

En fonction des situations mais également de l’autonomie des étudiants accompagnés, il est important d’ajuster votre posture.

Votre rôle est de soutenir leur autonomisation afin que, progressivement, les tutorés n’aient plus besoin de vous. Retrouvez Maria Denami qui vous explique dans la vidéo ci-dessous comment soutenir cette autonomisation.

Quelles sont vos valeurs en tant que tuteurs ?

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi vous vous êtes engagé en tant que tuteur (ou pourquoi vous envisagez de le faire) ?

Il est intéressant de faire le point sur les valeurs qui vous animent. Elles constitueront un point de repère vers lequel revenir par moment pour interroger vos pratiques : sont-elles toujours cohérentes avec les valeurs que vous défendez ?

Retenez 3 valeurs principales qui sous-tendent votre activité de tuteur.

Les valeurs qui ressortent le plus dans ce nuage de mots vous permettent de réfléchir à vos propres valeurs et à ce qui vous motive dans votre action de tuteur.

Éthique et déontologie dans l’accompagnement

 

En tant que tuteur, vous pourrez être confronté à diverses situations. Certaines que vous parviendrez sans peine à gérer car vous saurez comment réagir et accompagner les étudiants – ou les orienter vers un service adapté -. D’autres pour lesquelles vous vous interrogerez sur le cadre du tutorat et sur votre éthique.

Il est important de bien cerner le cadre de votre intervention et de vous y référer lorsque cela sera nécessaire.

Explorez à présent ces questions avec Anne Policet-Pichon.

Les bulles de Lili – Ma vie avec Poly

 

 

Le cerveau peut-il faire deux choses à la fois ?

Caroline Huron, chercheuse française et psychiatre de formation nous montre que le cerveau ne peut pas faire deux tâches en même temps si ces deux tâches requièrent de l’attention. Il n’en fait qu’une. C’est une contrainte biologique du fonctionnement cérébral. Elle est invisible, nous en avons rarement conscience et pourtant elle envahit toute notre vie quotidienne. Cette limite de notre cerveau a une conséquence majeure dont il faut avoir conscience : on ne peut pas apprendre en situation de double tâche.

Nous vous invitons à la regarder jusqu’à 6 minutes 30 secondes.

Témoignage : Stef Bonnot-Briey Vidéo Canal autisme

 

La vidéo suivante est le témoignage de Stef Bonnot-Briey, consultante et formatrice TSA et atteinte de troubles du spectre autistique.

Elle y raconte son parcours universitaire et les obstacles qu’elle y a rencontrés mais aussi en quoi le tutorat aurait pu être un levier de réussite à l’université.

Cette vidéo est un extrait de divers témoignages de personnes atteintes de troubles du spectre autistique issue d’une série de vidéo créées par Canal Autisme intitulée Autisme et Enseignement supérieur.

Pour en savoir plus : http://www.canalautisme.com/autisme-et-enseignement-supeacuterieur.html

Suite à vos nombreuses demande nous mettons à votre disposition les ressources qui ont été utilisées lors de la classe virtuelle en direct du 26 octobre dernier :

    • le diaporama Sensibilisation au handicap
    • la vidéo Processus de production du Handicap (que vous retrouverez ci-dessous)

Encore merci à tous celles et ceux qui ont participé !

Quelles sont les compétences mobilisées par la pratique du tutorat ?

Tout au long de votre pratique de tutorat, vous avez mobilisé, consolidé et développé de nombreuses compétences. Il est important d’identifier les compétences que vous avez développées afin de réfléchir aux façons de les valoriser.

Découvez les témoignages des tuteurs qui partagent leur expérience avec vous.

 

 

 

 

Pensez à valoriser votre expérience de tuteur !

 

Découvrez les témoignages de deux tutrices et profitez des conseils de Céline Hoffert pour bien valoriser les compétences acquises par la pratique du tutorat.

LES ACTIONS CONCRÈTES QUI SERONT MISES EN PLACE PROGRESSIVEMENT ENTRE 2018 ET 2028 :

  • Création d’une plateforme nationale de ressources et d’accompagnement
  • Innovation pédagogique et numérique (adaptation des parcours, utilisation d’outils numériques pour faciliter l’apprentissage)
  • Environnement de l’étudiant.e (formation et sensibilisation des enseignant.e.s, personnels et étudiant.e.s, logement…)
  • Préparation à l’entrée dans l’enseignement supérieur (repérage des personnes potentiellement concernées, plan de transition individuel)
  • Partenariat avec des entreprises pour construire un parcours progressif d’insertion professionnelle
  • Evaluation de l’impact par des équipes de recherche

     

Séquence 5 – Orienter les étudiants dans l’offre et les services documentaires​

Évaluer vos compétences documentaires

 

 

L’articulation d’une offre documentaire sur un territoire

 

 

 

 

Les différents types de ressources documentaires

 

L’accès à la documentation

 

 

S’orienter dans les collections d’une bibliothèque universitaire

 

Les services d’une bibliothèque universitaire

 

 

Les services de renseignement en ligne

Appelé également service de réponse à distance, un service de renseignement en ligne permet aux internautes de poser des questions par chat ou par mail auxquelles répondent des bibliothécaires issus de différentes bibliothèques réunis en réseau. Une institution peut aussi offrir cette prestation sur son propre site.

Voici trois questions à vous poser pour découvrir le fonctionnement et les possibilités qu’offre ce service :

    • Le service est-il proposé par les bibliothèques de l’université où vous exercez en tant que tuteur ?
    • Quels types de questions pouvez-vous poser à la personne qui est connectée au service ? (pour le découvrir, consultez la charte associée)
    • Quelle est la fonction de la personne qui vous répond ?
    • Vous souhaitez expérimenter différents types de services de renseignement à distance ?
    • Pour les services de renseignement concernant des questions de culture générale vous pouvez commencer par : Eurêkoi (par la Bibliothèque Publique d’information), Le Guichet du Savoir (par la Bibliothèque municipale de Lyon),
    • Pour les services de renseignement liés à des questions d’ordre documentaire vous pouvez commencer par : Ubib (réseau des BU de différentes universités), SINDBAD (par la Bibliothèque nationale de France), QoRAIL (par la BU de l’université Paris Dauphine-PSL, axé sciences économiques et sciences de gestion).

Une bonne préparation est indispensable à toute recherche documentaire. Les étapes qui suivent constituent une méthode simple pour organiser une recherche documentaire.

 

ÉTAPE 1 : PRÉPARER SA RECHERCHE

  • Connaître ses besoins pour bien choisir son sujet : Prendre le temps de choisir son sujet facilite la planification du travail. Des facteurs personnels et externes influencent le choix du sujet. Ils sont présentés dans le tableau synthétique suivant : Les facteurs d’influence.
  • Sélectionner les documents correspondant à son besoin et la source d’information adaptée : Il est essentiel de distinguer les types de documents pour ensuite choisir le type de documents le plus pertinent et approprié à son besoin. Ce choix dépend du niveau d’études, de la nature de l’information recherchée et de la discipline.

 

ÉTAPE 2 : CERNER SON SUJET

  • Se familiariser avec son sujet : Il est important de consulter des outils pour en apprendre plus sur votre sujet : Dictionnaire, Encyclopédie, Manuel, Livre. On complètera par la lecture d’articles de revues professionnelles.
  • Préciser son sujet en cernant ses composantes : Délimiter son sujet revient à se poser des questions sur les aspects à étudier en priorité. Le questionnement quintilien ou méthode QQQOCP est efficace pour clarifier et préciser son sujet. Il consiste à se poser toutes les questions possibles pour trouver les concepts et idées clés du sujet.

    Qui ? Quel(s) groupe(s) particulier(s) est(sont) concerné(s) par la question ? Personnes morales, physiques ou choses.
    Quoi ? Quel(s) aspect(s) des groupes vous intéresse(nt) et sera(seront) traité(s) ?
    Quand ? Quelle est la période considérée ? (Il s’agit d’une limite de temps)
    Où ? Quel est le contexte géographique ? (Il s’agit d’une limite de lieu)
    Comment ? Quelles approches ou points de vue faut-il considérer ? historique, économique, sociologique, politique, etc.
    Pourquoi ? Quelle est la signification ou l’importance du sujet ? Quels sont les débats qu’il suscite : politiques, éthiques, etc. ?

    Réfléchir à la question du Combien si nécessaire. Cette méthode est plus connue sous l’acronyme anglais 5W2H (Who, What, When, Where, How, Why et éventuellement How much).

  • Formuler la problématique ou question de recherche. Une formulation réussie comporte les caractéristiques suivantes : une phrase claire, courte et concise + sous forme de question si possible + employant des termes significatifs et précis (concepts ou mots-clés)

Exemple de formulation d’une problématique

Sujet : Le rap

Questionnement :
Qui ?
 Les rappeurs
Quoi ? Comment les rappeurs ont-ils su profiter de l’essor du streaming ? Comment la figure de l’artiste entrepreneur a-t-elle transformé l’économie de la musique ?
Quand ? Depuis les trente dernières années
Où ? Dans le monde
Comment ? Approches historique et économique
Pourquoi ? L’an dernier les dix albums les plus écoutés sur la plateforme Deezer étaient tous des albums de rap français.

Problématique possible : Comment le rap a-t-il submergé l’industrie musicale ?

 

 

ÉTAPE 3 : ADOPTER UNE MÉTHODE DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE

Définir en amont une stratégie de recherche avant même d’utiliser un outil de recherche facilite le passage d’un outil de recherche à l’autre. Ceci est particulièrement important dans un contexte de surabondance d’informations. Voici ci-dessous les étapes à suivre :

  • Identifier les concepts ou thèmes de recherche liés à son sujetLes concepts sont les mots-clés inhérents à votre sujet, les mots clés qui seront ensuite utilisés dans les outils de recherche. Un concept peut être autant un mot (ex : « Crowdsourcing ») qu’une expression (ex : « Pratiques participatives »).Exemple de sujet : Les enjeux et les limites de la participation : le rôle des bibliothèques
    Concepts retenus ou mots-clés significatifs : participation, bibliothèque

    Les termes enjeux et limites ne doivent pas être retenus comme mots-clés car ils décrivent des relations entre les idées et ne sont pas pas significatifs. Il ne faudra donc pas construire ses équations de recherche avec ces mots lorsque vous rechercherez par mots-clés dans les outils.

    ATTENTION : dans les moteurs de recherche généralistes comme Google, la requête booléenne n’a clairement plus le monopole de la recherche d’information, du moins sur le Web ouvert. La recherche en langage naturel devient une stratégie très efficace aux côtés d’autres stratégies. C’est à ce moment que les mots-clés comme enjeux et limites pourront servir.

  • Décliner chacun de ces concepts à l’aide de termes pertinents

Il vous faudra d’abord identifier les mots-clés synonymes ou associés aux concepts. Pour cela, la méthode consiste à lister des synonymes dans la langue souhaitée. Attention, la plupart des sources et publications scientifiques sont en anglais, il est donc utile de connaître les traductions des concepts de son sujet en anglais et de déterminer les termes associés. Quelques pistes d’outils très utiles pour réaliser ce travail :

– Le Trésor de la Langue Française Informatisé (TLFI)

– Le dictionnaire électronique des synonymes du CRISCO

– Le grand dictionnaire terminologique

Il peut être utile ensuite, pour structurer sa pensée, d’inscrire les mots-clés dans un “plan de concepts”. Ce plan doit être enrichi au fur et à mesure de vos recherches. Il consiste à lister les termes associés à chaque concept identifié. Il peut se présenter sous la forme d’un tableau, par exemple. Les termes pertinents à lister sont notamment : les mots-clés du domaine et du sujet, les noms des acteurs du secteur, les noms d’événements significatifs récents, des termes liés à la réglementation en vigueur dans le domaine, des termes de vulgarisation et des termes techniques ou spécialisés.

Enfin, la dernière étape consiste à associer les mots-clés avec des opérateurs booléens, pour formuler des équations de recherche. Pour combiner les mots-clés dans les outils de recherche (moteurs de recherche, catalogues des bibliothèques, etc.), les opérateurs booléens ET / OU / SAUF sont les plus couramment employés. Vous pouvez les utiliser en anglais également : AND / OR / NOT.

Exemple de requête booléenne avec deux concepts :
Question de recherche : la scénographie est-elle devenue un concept nécessaire au cirque ?

Un exemple d’équation de recherche serait :
cirque OR “spectacle de cirque” OR “cirque du soleil” scénographie OR “mise en scène” OR “dispositif scénographique”

Les documents recherchés contiendront :

  • l’un, l’autre ou tous les mots (ou expressions) : cirque, spectacle de cirque, cirque du soleil
  • l’un, l’autre ou tous les mots (ou expressions) : scénographie, mise en scène, dispositif scénographique

Les guillemets sont utilisés pour rechercher une expression exacte.

Vous avez cerné votre sujet et vous vous apprêtez à réaliser des recherches dans différents outils. Ceux-ci sont nombreux, il est donc indispensable de les différencier et d’utiliser, a minima, ceux qui sont incontournables en contexte universitaire. Ce cours ne répertorie pas de façon exhaustive tous les outils de recherche existants mais vous propose un focus sur : les catalogues des bibliothèques, les bases de données et les moteurs de recherche académiques.

Avant de débuter ces trois focus, nous vous proposons de bien noter les critères qui vous permettront d’orienter les étudiants vers un outil approprié.

  1. L’accessibilité de l’outil : Sur le web, de nombreux outils sont en accès libre. Cependant, la plupart des bases de données reconnues sont payantes et soumises à authentification. Les bibliothèques universitaires sont donc abonnées à certaines bases correspondant à leurs disciplines, fournies par des prestataires extérieurs. Vous pourrez donc y accéder si vous y faites vos études.
  2. La facilité d’accès au texte intégral des documents signalés dans l’outil de recherche.

    Prenons l’exemple des bases de données. Une base de données (même gratuite) ne vous donnera pas forcément un accès gratuit au document en texte intégral. Cela sera le cas si le document est en libre accès ou si un abonnement a été souscrit par votre institution à la revue qui publie l’article. Par ailleurs, un abonnement à une base de données n’implique pas forcément d’être abonné à l’intégralité de son contenu. La bibliothèque vous indiquera précisément le contenu de son abonnement à la base concernée.

  3. Le type de publication : Selon les besoins que vous avez définis, vous recherchez tout type de documents ou seulement des articles, des livres, des thèses, des images, des brevets, des statistiques, des jeux de données, etc.
  4. La fiabilité de la source : Il est préférable de privilégier des outils reconnus comme les bases de données produites par une institution/société reconnue, les sites web de référence, les moteurs académiques plutôt que généralistes.

FOCUS 1 : LES CATALOGUES DES BIBLIOTHÈQUES

 

Votre bibliothèque universitaire possède un catalogue consultable en ligne, à partir duquel vous pouvez effectuer vos recherches. Ce catalogue identifie a minima tous les documents présents physiquement dans la bibliothèque ou dans le réseau des bibliothèques le cas échéant.

Aujourd’hui, de nombreux catalogues de bibliothèques indexent (référencent) aussi le contenu des ressources documentaires numériques, ainsi que d’autres ressources du web. Cela signifie que vous y trouverez, par exemple, la référence de la revue que vous cherchez, mais aussi des articles de cette revue. Pour consulter le texte intégral de l’article, vous serez directement renvoyé sur le site de la base de données concernée à laquelle votre bibliothèque a souscrit un abonnement.

Les types de contenus intégrés peuvent donc être les suivants :

  • Livres et livres numériques
  • Revues et revues numériques
  • Thèses et thèses numériques
  • Documents numérisés par la bibliothèque ou son institution de rattachement
  • Contenu intégral des ressources numériques (articles, chapitre de livre, rapports, etc.)
  • Sélection d’articles en open access (HAL, Persée)
  • Documents du web sélectionnés par la bibliothèque
  • Etc.

La recherche dans un catalogue

Les collections acquises par la bibliothèque, ou auxquelles elle est abonnée, ne sont pas accessibles depuis un moteur de recherche du web (de type Google). Elles font donc partie de ce qu’on nomme “le web invisible”. Il est nécessaire d’interroger le catalogue de la bibliothèque pour accéder aux collections.

Dans le mode « Recherche avancée », on peut combiner plusieurs champs. Des filtres existent, a priori, pour poser des limites sur la recherche et/ou a posteriori pour filtrer les résultats. Dans tous les cas, il s’agit de préciser les limites désirées. Les résultats obtenus sont alors moins nombreux et répondent mieux aux besoins.

De manière générale, la recherche dans un catalogue de bibliothèque :

  • se fait par mots-clés, par auteur, par titre, par sujets, etc. selon les champs que vous présélectionnez ;
  • présente généralement deux modes de recherche : simple et avancé ;
  • reste spécifique à chaque outil. Chaque outil est différent et a une syntaxe d’interrogation spécifique.

Des tutoriels de recherche sont souvent proposés par les bibliothèques universitaires, consultables depuis leurs sites Internet.

Le SUDOC, catalogue collectif des bibliothèques de l’enseignement supérieur

Le catalogue du Système Universitaire de Documentation est le catalogue collectif français réalisé par les bibliothèques et centres de documentation de l’enseignement supérieur et de la recherche. Il comprend plus de 13 millions de notices bibliographiques qui décrivent tous les types de documents (livres, thèses, revues, ressources électroniques, documents audiovisuels, microformes, cartes, partitions, manuscrits (hors Calames) et livres anciens…). Le catalogue Sudoc décrit également les collections de revues et journaux d’environ 1500 établissements documentaires hors enseignement supérieur (bibliothèques municipales, centres de documentation…). Enfin, il a pour mission de recenser l’ensemble des thèses produites en France.

Une recherche dans le catalogue Sudoc permet :

– d’obtenir la description bibliographique du document,

– de constituer une bibliographie par le téléchargement ou l’export de notices,

– de sauvegarder dans son panier, au fil de la recherche des enregistrements (jusqu’à 100) pour pouvoir les télécharger,

– d’accéder au texte intégral du document si celui-ci est accessible en ligne,

– de localiser un document dans une des bibliothèques du réseau Sudoc afin de pouvoir le consulter, en demander le prêt ou la reproduction.

FOCUS 2 : LES BASES DE DONNÉES

Il existe divers types de bases de données :

  • les bases de données bibliographiques
  • les autres bases de données textuelles
  • les bases de données d’images et multimédia

Cette partie du cours cible les bases de données bibliographiques et les autres bases de données textuelles.

Les bases de données bibliographiques permettent de trouver les références bibliographiques des documents : articles, de livres, chapitres de livres, de rapports, d’actes de congrès, de thèses, de cartes, etc.) avec ou sans accès au texte intégral selon l’abonnement de la bibliothèque.

Les autres bases de données textuelles permettent de trouver des données factuelles (données et statistiques par exemples) et/ou bibliographiques et tout type de documents (par exemple encyclopédie en ligne, presse en ligne).

Même si, selon la définition, le catalogue est considéré comme une base de données bibliographiques, on le distingue des bases de données pour la raison suivante : dans les bases de données, à la différence du catalogue, le signalement de l’information produite, est fait indépendamment de son lieu de conservation.

La majeure partie des bases de données sont payantes et soumises à authentification sur le site de la bibliothèque à l’aide de vos identifiants ENT fournis par votre institution.
La liste des bases de données souscrites par la bibliothèque figure sur son site web dans une rubrique de type « Bases de données » ou « Ressources en ligne ».


EXEMPLES 

Generalis : base de données proposée par l’éditeur IndexPresse. « Base de données pluridisciplinaire qui indexe les articles d’une centaine de titres de presse français, dans tous les domaines : politique, économie, questions de société, histoire, art, sciences et techniques, etc. Les notices sont accompagnées d’un bref résumé. » (Source : https://bdl.bnf.fr/bases-de-donnees-par-titre )

Cairn : base de données de revues et d’ouvrages francophones dans les domaines des sciences humaines et sociales.

Persée : portail français donnant un accès ouvert à des collections complètes de publications scientifiques (revues, actes de colloques, séries, livres) en sciences humaines et sociales mais aussi des sciences de la terre et de l’environnement.

On peut également distinguer les bases de données disciplinaires (spécialisées dans une discipline) des bases pluridisciplinaires.

Bases de données spécialisées dans une discipline : certaines bases sont propres à une discipline, comme par exemple Oxford Music Online. La base de données “Oxford Music Online” est une encyclopédie musicale regroupant 3 sources (New Grove, Oxford Companion to Music, Oxford Dictionary of Music).

Bases de données multidisciplinaires : d’autres bases de données peuvent servir dans plusieurs disciplines. Elles sont multidisciplinaires (pluridisciplinaires). Voici quelques exemples :
  • Cairn – Si vous étudiez dans le domaine des sciences humaines et sociales, votre bibliothèque vous proposera peut-être un abonnement à la base de données Cairn. Vous accéderez ainsi notamment aux articles en texte intégral de revues francophones de sciences humaines et sociales dont celles des éditeurs Belin, De Boeck, La Découverte et Erès, ainsi qu’aux encyclopédies de poche des collections Que Sais- je ? et Repères.
  • Universalis donne accès à l’encyclopédie généraliste de langue française. Europresse : base de presse donnant accès à des sources d’information, couvrant la presse nationale (et notamment le quotidien Le Monde depuis 2001), régionale et internationale (The Economist, Harvard Business review, etc…), généraliste, sportive (L’Équipe, France-Football, etc.) ou spécialisée.
  • ScienceDirect (Elsevier) : base de données pluridisciplinaire couvrant quasiment tous les domaines de la recherche scientifique.

La recherche dans les bases de données

Comme pour les catalogues de bibliothèques :

  • la recherche est spécifique à chaque outil,
  • la recherche s’effectue par mots-clés, par auteur, par titre, par sujets, etc.,
  • l’outil propose généralement une recherche avancée avec des filtres.

De nombreuses bibliothèques réalisent des tutoriels de recherche visant à comprendre comment rechercher dans les bases de données. Chaque base ayant sa propre syntaxe d’interrogation, les tutoriels existent pour chaque base : Cairn, Europresse, ScienceDirect, etc. Dans votre bibliothèque, pensez à consulter ces ressources.

EXEMPLE

L’Université Paris-Saclay diffuse une série intitulée “Ma recherche bibliographique, ma synthèse ou état de l’art & moi” disponible sur YouTube. Vous pouvez visionner la vidéo  Comment utiliser les bases de données bibliographiques ? 16/27 – Durée : 1mn19

FOCUS 3 : LES MOTEURS DE RECHERCHE ACADÉMIQUES

Dans le cadre d’une recherche universitaire, il est préférable d’utiliser un moteur de recherche académique plutôt qu’un moteur de recherche généraliste. Il vous permettra de limiter vos recherches aux publications scientifiques. Ces moteurs de recherche privilégient en effet les sources d’information produites par les chercheurs (articles, actes de colloques, congrès, brevets, thèses, etc.). Ils sont destinés à la communauté universitaire et scientifique internationale.

Quelques exemples :
  1. Google Scholar : Moteur de recherche académique développé par Google, pluridisciplinaire. Son ancienneté et sa simplicité d’utilisation expliquent son succès. Toutefois, le périmètre des sources d’information interrogées n’est pas connu précisément (liste des journaux, disciplines, types de documents, mises à jour, etc.).
  2. Isidore Moteur de recherche permettant l’accès aux données numériques des sciences humaines et sociales (SHS). ISIDORE est une réalisation de la grande infrastructure de recherche Huma-Num (CNRS, Aix-Marseille Université, Campus Condorcet).   ISIDORE « moissonne » – c’est le terme consacré – les notices, les métadonnées et le texte intégral issus de publications électroniques, de corpus, de bases de données et d’actualités scientifiques, accessibles sur le web et proposés dans des standards ouverts et interopérables.
    ISIDORE moissonne des données en français (produites en France ou dans le monde francophone), en anglais et en espagnol. (Source : https://isidore.science/about).
  3. BASES : Moteur de recherche pluridisciplinaire, développé par l’Université de Bielefeld (Allemagne). Son interface de recherche propose de nombreux critères de tri et permet de trouver de très nombreuses ressources en libre accès.
  4. CiteSeerX : Moteur de recherche et bibliothèque numérique pour les articles scientifiques et académiques avec une attention portée sur l’informatique et les sciences de l’information

1.ÉVALUER LA QUALITÉ DES SOURCES

 

Voici les principaux critères permettant de juger de la fiabilité d’une source et donc de répondre à la question : puis-je faire confiance à ce document ? Les éléments repérés apportent de la valeur à la source ou bien peuvent susciter le doute et nécessiter de plus amples vérifications.

Critères d’évaluation de la qualité

de la source

Principales questions à se poser

Autorité de la source

 Fiabilité de la source

Quelle est la provenance de la source ?

Qui a publié le document ? L’éditeur est-il réputé ?

Ces questions s’adaptent bien sûr selon le type de sources :

Pour une revue : Qui publie la revue (université, organisme de recherche, association professionnelle, groupe de pression, autres) ? L’éditeur est-il spécialisé dans le domaine ? Le périodique est-il référencé dans les bases de données ?
Les articles ont-ils été révisés par un comité de lecture compétent ? Quelle est la ligne éditoriale ?

 Pour un livre : quelle est la maison d’édition ? Qu’est-ce qu’elle a l’habitude de publier ?
Exemples : éditeur scientifique (Ex : Presses universitaires) ou faisant référence dans la discipline (Ex : Dalloz qui est une maison d’édition française spécialisée dans le droit et l’actualité juridique).

 Pour un site internet : Qui est le responsable du site ?  Quels sont ses objectifs ? Quel est son public cible ? La page est-elle hébergée sur un site éducatif, gouvernemental, commercial, d’une organisation, personnel, etc.?

 Astuces :
 
l’adresse universelle (URL) fournit de précieuses indications sur la provenance et l’affiliation du site web, et donc sur la fiabilité de la source. Il est primordial de savoir la décrypter.
– lire les rubriques de types « Qui sommes-nous » ?, « Mentions légales, « Notre organisation», etc.

Crédibilité de l’auteur

Quelle est l’expertise et la réputation de l’auteur ?

L’auteur qui produit l’information est-il clairement identifié ?

Quelle est sa profession ? Pour quelle institution travaille-t-il ? Est-il compétent sur le sujet ? Si la biographie de l’auteur n’est pas présente, faire une recherche sur le web.

  • Est-ce que ses qualifications ou affiliations sont mentionnées ? Est-il chercheur, universitaire, journaliste, spécialiste du sujet traité ?
  • L’auteur est-il reconnu dans le domaine ? A-t-il beaucoup écrit sur ce sujet (Nombre d’articles ou d’ouvrages écrits, quels éditeurs et quelles revues) ?


Ce critère est lié au type de document :
– document scientifique présentant des résultats de recherche en mathématiques : il est préférable que l’auteur soit mathématicien.
– article de presse sur les mathématiques : l’auteur peut être journaliste et ne pas forcément être titulaire d’une thèse dans le domaine.

À noter : l’auteur peut-être une personne physique ou morale (une organisation).

Qualité et validité du contenu

Objectivité de l’information

Quel est l’objectif poursuivi par l’auteur de l’information ?

Quelles sont les motivations de l’auteur : expliquer, informer, divertir, convaincre, donner son opinion personnelle, vendre, faire de la propagande, etc.) ?

Plus l’intention de l’auteur est soutenue par une démarche scientifique, plus le propos sera objectif. Vérifier si le langage comporte des biais, une orientation politique, ou un conflit d’intérêt.

Validité

Les documents sont-ils basés sur des faits ou s’agit-il de textes d’opinion ?

Distinguer les faits des opinions. Le fait est vrai et peut être vérifié, prouvé. Une opinion est un point de vue qui est propre à celui ou celle qui l’exprime.

D’où les questions suivantes à se poser :

  • Le document cite-t’il ses sources ? Est-ce que l’information est vérifiable ? Sont‐elles complètes et diversifiées et fiables ?
  • Une bibliographie est-elle présente ?
  • Les liens pointent-ils vers des sites extérieurs pertinents et de bonne qualité ?
Exactitude de l’information

L’organisation du texte et son contenu sont-ils de qualité ?

Est-ce que la qualité d’écriture est bonne ? Vérifier la présence de fauteS d’orthographe, de fautes de grammaire ou de style.

Le texte contient-il des approximations ?

L’organisation des informations est‐elle cohérente ?

Mise à jour

Actualité de l’information

À quelle date, époque les documents ont-ils été publiés, créés ?

Il s’agit de vérifier la fraîcheur de l’information. L’information est-elle toujours d’actualité par rapport au sujet ?

Cette question se formule ainsi pour les sources suivantes :

 Pour un manuel : repérer la mention d’édition au verso de la page titre et utiliser la plus récente notamment pour les manuels mis à jour très régulièrement.

– Pour un site web : le contenu peut ne pas être daté. La date figurant sur la page d’accueil peut être la date de rédaction, d’ajout au site web ou de la dernière mise-à-jour de la page ou du site.

Les liens proposés sont-ils toujours actifs ?

2. ÉVALUER LA PERTINENCE DES SOURCES

 

Lors d’une recherche, il convient de trier les documents pour ne retenir que ceux qui correspondent à vos besoins dans le cadre d’un travail à réaliser. Un document peut être de qualité, mais non pertinent car ne répondant pas à vos besoins.

Un questionnement est donc indispensable pour choisir l’information utile au travail à réaliser.

 

2.1 Indices pour évaluer la pertinence

 

Ils concernent :

a. le contenu des documents

La ressource correspond-elle :

  • au travail à produire (exposé, rapport, mémoire, etc.)
  • au type d’informations (étude de marché, statistiques, définitions) ou de documents recherchés (livres, articles, mémoires, thèses, etc. ?)
  • totalement à votre sujet ou seulement à une partie

b. le niveau (scientifique, professionnel, d’intérêt général, populaire) de l’information véhiculée

La ressource correspond-elle :

  • à votre niveau d’études ? Une thèse est trop pointue pour un étudiant de L1. La nature du document est à prendre en compte (document généraliste, spécialisé / documents scientifiques, documents vulgarisés)
  • à vos connaissances : est-elle trop pointue ?

 

2.2 Indices de pertinence à observer

 

Il n’est pas nécessaire de lire tout le document pour savoir s’il est pertinent. Une exploration rapide suffit pour se faire une idée du contenu du document. Les cellules du tableau suivant, indiquées en bleu, présentent les critères permettant de faire un premier tri : examiner le titre, sous-titres, mots-clés et résumé.

Indices de pertinence à            observer Repères


Indices de pertinence permettant plus particulièrement d’évaluer le contenu de l’information

Titre, sous-titres, mots-clés Ils doivent être en lien avec mon sujet.
Résumé Il figure dans la plupart des notices bibliographiques des catalogues de bibliothèques et des bases de données, au début ou à la fin des articles de revues et souvent sur la quatrième de couverture des livres.
Table des matières Elle donne de précieux indices sur le contenu et permettre de bien repérer les parties qui peuvent être pertinentes.
Auteur Le domaine de spécialisation de l’auteur est-il bien en rapport avec mon sujet ?
Date de publication Ce critère s’avère important si mon besoin d’information porte sur de l’information récente.
Tableaux, graphiques Peuvent aider à la compréhension du sujet et être utiles pour le travail.


Indices de
 pertinence permettant plus particulièrement d’évaluer le niveau de l’information

Nature du document S’agit-il de sources scientifiques, de documents vulgarisés, de documents pédagogiques ?
D’où l’importance de connaître les types de documents. (cf 1.Méthode).
Qualité de l’information Revoir si nécessaire, les critères permettant d’évaluer la qualité de l’information. (Cf critère 1. Évaluer la qualité des sources)
Introduction et conclusion Leur lecture permet de connaître la problématique de départ, et les conclusions. Permet aussi de repérer la spécialisation du vocabulaire.

1. PRINCIPES GÉNÉRAUX

1.1 Définitions

Citation : Action de citer, de rapporter les mots ou les phrases de quelqu’un ; paroles, passages empruntés à un auteur ou à quelqu’un qui fait autorité.
Source : Dictionnaire Larousse en ligne [Consulté le 2 septembre 2022] – URL:  https://www.larousse.fr/dictionnaires/

Plagiat : action de plagier, de copier l’œuvre de qqn d’autre en la faisant passer pour sienne.
Dictionnaire Larousse en ligne [Consulté le 2 septembre 2022] – URL : https://www.larousse.fr/dictionnaires/

 

1.2 Dans quel cas citer ses sources ?

Tout document doit être cité :

  • qu’il soit publié ou non
  • quel que soit son support : papier, numérique, CD, DVD, web, etc.
  • quel que soit le type de document : livre, article de revue, rapport, image, graphique, tableau, etc.
  • quel que soit le régime de droit qui s’applique : droit d’auteur, Creative Commons, domaine public

Si les faits sont connus de tous et établis, il n’est pas utile de citer.

 

1.3 Pourquoi citer ?

  • Pour ne pas commettre une contrefaçon et éviter ainsi des sanctions disciplinaires pouvant engendrer un avertissement ou entrainer l’exclusion de tout établissement public d’enseignement supérieur et de recherche pour une durée limitée ou définitive.
  • Respecter le droit d’auteur et accorder aux auteurs le crédit qui leur revient et ainsi éviter le plagiat.
  • Donner une crédibilité à votre travail et démontrer une rigueur scientifique (fiabilité de la ressource).
  • Permettre au lecteur d’identifier les sources utilisées et de les consulter.

Afin de lutter contre le plagiat, certaines universités se sont dotées de logiciels anti-plagiat dont le plus connu est Compilatio. Ces logiciels permettent de repérer des similitudes entre un travail universitaire et un corpus de textes issu de sa base de données et de sources accessibles gratuitement sur le web. Ils permettent de repérer des copier-coller mais également des reformulations maladroites.

 

1.4 Bonnes pratiques pour éviter le plagiat

  • Notez systématiquement les sources que vous utilisez au cours de votre travail.
  • Le travail académique doit être essentiellement composé de son analyse personnelle et ne doit en aucun cas être un collage de citations et de paraphrases.
  • Adopter une grande rigueur pour distinguer vos propos et ceux d’autrui. On doit pouvoir distinguer les idées d’un auteur de vos propres réflexions.
  • Vérifier que vos sources soient pertinentes, fiables et variées.
  • Démarrer votre bibliographie dès le début de votre travail.

 

1.5 Normes et styles bibliographiques

La norme internationale ISO 690 rassemble les recommandations générales pour référencer les sources. Elle est traduite en français par la norme AFNOR NF Z 44-005. Dans les milieux universitaires, on utilise beaucoup les « styles » (recommandations) MLA, ALA, Chicago, Vancouver qui sont devenus des standards (normes de fait, règles d’usage). Il existe de nombreux styles.

Les styles définissent la façon dont les éléments d’une citation et d’une bibliographie (titre, auteur, date de publication, etc.) doivent être organisés et formatés dans son travail. Il convient de s’y conformer pour garantir la cohérence d’ensemble. Référez-vous à votre enseignant pour connaître le style adopté dans votre institution/discipline.

Selon la discipline, certains styles seront plus recommandés que d’autres. Des exemples figurent dans la partie “2.Méthodologie pour bien citer ses sources”.

1.6 La bibliographie

La bibliographie regroupe toutes les sources utilisées pour rédiger votre exposé, dossier, rapport, mémoire etc., qu’il s’agisse de documents consultés et cités ou non. Chaque document sera mentionné par sa propre référence bibliographique. Il arrive, au niveau licence ou en deçà, que l’enseignant vous demande de n’indiquer que les sources que vous avez citées dans votre texte et pas forcément celles consultées. On parle alors, non pas de bibliographie, mais de listes de références ou de sources documentaires.

La rédaction d’une bibliographie suit des règles précises qui garantissent sa cohérence :

  • les sources doivent être présentées selon le « style » bibliographique préconisé comme indiqué plus haut;
  • les sources sont classées le plus souvent par ordre alphabétique selon les noms d’auteur et par ordre chronologique pour un auteur donné. Elles peuvent aussi être classées par ordre d’apparition dans le corps de texte, par thématique ou par type de document.

Il est recommandé d’utiliser un logiciel de gestion de références bibliographiques pour faciliter la réalisation de la bibliographie. Parmi les différents logiciels présents sur le marché (Endnote, Mendeley, Refworks, Zotero), Zotero présente l’avantage d’être libre et gratuit. Les principales fonctionnalités de ces logiciels sont :

  • la collecte et le stockage des références;
  • l’insertion des références dans votre travail/mémoire, à l’aide d’un logiciel de traitement de texte;
  • l’édition d’une bibliographie en respectant un style bibliographique choisi.

 

2. MÉTHODOLOGIE POUR BIEN CITER SES SOURCES

Pour citer, il convient de prêter attention aux trois éléments suivants :

Dans le texte

  1. Je cite mot à mot (citation directe) ou je paraphrase (citation indirecte)
  2. J’indique la source grâce à un appel de citation. Selon le style bibliographique utilisé, il s’agira d’un numéro ou de la mention du nom de l’auteur. Il est parfois doublé d’une note de bas de page dans laquelle figure une référence sommaire à l’ouvrage.


Dans ma bibliographie

  1. J’indique dans tous les cas la référence bibliographique complète du document cité. J’ajouterai aussi les autres documents consultés. En fonction du style    bibliographique, la méthode d’appel de citation sera différente.

Il existe quatre méthodes d’appel de citation : méthode auteur-date, méthode auteur-page, méthode numérotée, méthode classique. Ce module aborde la méthode auteur-date, la méthode méthode classique et la méthode numérotée.

  • Méthode Auteur-Date

L’appel de citation se fait dans le corps de texte de manière abrégée. On indique entre parenthèses l’auteur de la source citée et l’année et éventuellement la page à laquelle on se réfère. Les styles APA, MLA et Chicago utilisent cette méthode. La bibliographie se situe à la fin du document et ordonne les références par ordre alphabétique d’auteur.

Exemple (Source : Tutoriel Infosphère des bibliothèques de l’Université du Québec à Montréal sous licence CC BY-NC 3.0)

Suite à l’accident ferroviaire de Lac-Mégantic, on questionne l’actualité des normes de transport du pétrole brut « le transport du pétrole extrait des sables bitumineux étant plus risqué que celui du pétrole conventionnel » (Puskas, 2013, p.4).

… … … … … …
Bibliographie

Puskas, G. A. (2013). Halte au pétrole sale. Relations. (768), 4-5.

 

  • Méthode classique avec des notes de bas de page

On indique la référence dans le corps de texte en note de bas de page, grâce à un appel de bas de page. Les styles MLA et Chicago utilisent cette méthode. Les références aux travaux cités sont présentés en base de page au fur et à mesure de leur apparition. La bibliographie se situe à la fin du document et ordonne les références par ordre alphabétique d’auteur.

Exemple (Source : Tutoriel Infosphère des bibliothèques de l’Université du Québec à Montréal sous licence CC BY-NC 3.0)

Suite à l’accident ferroviaire de Lac-Mégantic, on questionne l’actualité des normes de transport du pétrole brut « le transport du pétrole extrait des sables bitumineux étant plus risqué que celui du pétrole conventionnel » 1.

___________________________

1 Geneviève Aude Puskas, « Halte au pétrole sale ». Relations, no 768 (2013) : 4.

… … … … … …
Bibliographie
Puskas, Geneviève Aude. « Halte au pétrole sale ». Relations, no 768 (2013) : 4-5.

  • Méthode numérotée : classement des références selon leur ordre de citation dans le texte

Le numéro placé à la fin de la citation ou paraphrase, souvent placé entre parenthèses ou crochet, n’apparaît pas dans une note de bas de page, mais renvoie directement à la bibliographie. Toutes les références de la bibliographie sont donc numérotées. Le style Vancouver utilise aussi cette méthode. Les références de la bibliographie sont ordonnées par ordre numérique de leur apparition dans le texte.

Exemple (Source : Tutoriel Infosphère des bibliothèques de l’Université du Québec à Montréal sous licence CC BY-NC 3.0)

Suite à l’accident ferroviaire de Lac-Mégantic, on questionne l’actualité des normes de transport du pétrole brut « le transport du pétrole extrait des sables bitumineux étant plus risqué que celui du pétrole conventionnel » [1].

 

Bibliographie
[1] Puskas, G. A. (2013). Halte au pétrole sale. Relations. (768), 4-5.

 

Nota Bene :

Il existe des logiciels de gestion des références qui permettent de gérer des données bibliographiques et des documents de recherche. Par exemple, Zotero est un logiciel libre et gratuit de gestion de références. Les bibliothèques universitaires proposent généralement des formations sur la citation des sources et l’élaboration d’une bibliographie mais aussi sur le paramétrage et l’utilisation de logiciels de gestion des références.

Séquence 6 – Tuteurs en emplois étudiants​

LE TUTORAT À L’UNIVERSITÉ : PEUT-ON FORCER LES ÉTUDIANTS À LA RÉUSSITE ?

Le tutorat à l’université : peut-on forcer les étudiants à la réussite ?, publié par le CEREQ en août 2011 présente et interprète une étude menée auprès d’étudiants et d’étudiantes ayant participé (ou ayant renoncé) au tutorat dans leurs universités.

tutorat-universite-peut-on-forcer-les-etudiants-a-la-reussite

L’infographie ci-dessous retrace les politiques majeures entreprises au 21ème siècle pour favoriser la réussite étudiante en France au moyen du tutorat par les pairs.
Cliquez sur les icônes + pour accéder aux informations détaillées.

DES MODALITÉS VARIÉES

D’un établissement d’enseignement supérieur à l’autre et d’une mention disciplinaire à une autre, sans compter les politiques nationales et locales, le tutorat s’organise et se vit de façon singulière dans chaque contexte.

Facultatif, obligatoire, individuel, en petits groupes, en grands groupes, en accompagnement individualisé, en format cours, thématique, au fil de l’eau, sur rendez-vous, via une permanence, etc. : de nombreuses combinaisons sont possibles. Prendre conscience de cette diversité, des contraintes et avantages de ces modalités, nous permet d’expérimenter et de faire évoluer les pratiques.

Les vidéos suivantes présentent, sans être exhaustives, des expériences de tutorat dans l’enseignement supérieur.

VIDÉOS À VISIONNER

[1min53] France 3 Alpes-Provence-Côte d’Azur, Le tutorat en médecine, une affaire qui marche à Nice, 23/01/2018

https://youtu.be/a2Qy4DKMiHA

 

UN DISPOSITIF DE “PAIRS PLUS EXPÉRIMENTÉS”
Au lieu de définir ce qu’est un tuteur ou une tutrice par la négative (ce n’est pas un prof, ce n’est pas un chargé de cours, ce n’est pas un conseiller, etc.), nous préférons la ou le désigner par ce qui fait sa particularité, sa force, au sein des équipes pédagogiques : elle ou il est un “pair plus expérimenté“.

Tuteurs et tutrices sont avant tout des étudiants et des étudiantes faisant profiter les autres de ce qu’elles et ils ont appris au cours de leurs années à l’université, qu’il s’agisse de savoirs disciplinaires et méthodologiques, développés en cours, ou de savoirs liés à la vie étudiante en général. Leurs réussites comme leurs échecs et comment ils ont été dépassés permettent de relativiser le vécu des tutorés et tutorées, de dédramatiser les sources d’angoisse.

Un autre pair plus expérimenté peut s’engager dans ce dispositif pour améliorer son efficacité : l’enseignant·e-référent·e.

En effet, en tant que salarié·es de l’université, recruté·es dans le cadre d’un dispositif pédagogique, tuteurs et tutrices font partie des équipes pédagogiques, au même titre que les enseignant·es qui peuvent donc partager leur expérience d’enseignement, d’accompagnement et de suivi des étudiant·es avec elles et eux.

Enfin, les étudiants et étudiantes que le tutorat aident peuvent à leur tour devenir des ambassadeurs et ambassadrices du dispositif auprès de leurs camarades, une autre façon de devenir un pair plus expérimenté.

Les situations fictives interactives ci-dessous représentent une séance de tutorat entre un tuteur ou une tutrice et deux étudiants de L1.

En vous mettant à la place du tuteur ou de la tutrice, choisissez sa réaction.

 

Approche centrée sur l’étudiant : 

  •  Partir de ce que sait/sait faire la personne
  •  Faire AVEC la personne et pas à sa place
  • Éviter de juger la personne, faire preuve de bienveillance

 

Accompagnement dynamique :

  • Initier un diagnostique méthodologique
  • Encourager un cadre de travail accueillant pour tous et toutes
  • Proposer des pistes, des solutions adaptées à la personne
 

Mise en activité des étudiants :

  • Impliquer la personne dans l’explication
  • Mettre la personne en activité
  • Favoriser la collaboration entre pairs
 

Les outils pédagogiques :

  • Accompagner même à distance (mail, téléphone, visioconférence)
  • Impliquer la personne dans la création de ressources (carte mentale, glossaire, fiches, flashcards, etc.)
  • Améliorer votre compréhension des outils pédagogiques numériques (Moodle, Claroline) pour les utiliser avec les tutoré·es

Adaptation au contexte :

  • Vérifier la compréhension des consignes de travail et des délais
  • Aider la personne à s’adapter aux attendus de l’université

Les rôles de tuteur et de la tutrice

Transducteur et transductrice

 

Un transducteur est à la fois un transmetteur de connaissances et un traducteur de ces connaissances (Marchive, 1997) , la personne qui explique et qui explicite, bref le transducteur, la transductrice, à l’université, serait le tuteur ou la tutrice. Comme un navigateur ou une navigatrice, tuteur et tutrice facilite la traversée de l’année universitaire en identifiant les “récifs” cachés, les courants encore inconnus, en interprétant les signes de tempêtes ou d’accalmies, et “forment” les étudiants et étudiantes à devenir autonomes dans ces tâches.

 

La dualité du job étudiant

 

Quand les tutrices et les tuteurs décrivent leurs relations à leurs tutoré·es, ils les comparent très souvent à celles du cercle familial ou amical. Or, la raison de leur rencontre est professionnelle et doit le rester en quelque sorte de par le statut salarié du tuteur et de la tutrice… sans perdre pour autant la spontanéité du pair ! Cette ambivalence est une des caractéristiques de ce poste, une zone d’entre-deux que chacun et chacune s’appropriera à sa manière.


Séquence 6 – Tuteurs en campus connectés

Les « Campus connectés » sont des lieux labellisés par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Les étudiants sont accueillis pour étudier à distance dans des formations proposées par les établissements d’enseignement supérieur.  Découvrez les objectifs et les enjeux de ce dispositif avec Pierre Beust. Ce webinaire sera pour vous l’occasion d’échanger et de poser vos questions.

* Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de l’Insertion Professionnelle

A travers ces témoignages, découvrez le partenariat existant entre l’Université Grenoble Alpes et les campus connectés de Drôme-Ardèche, ainsi que les différentes réponses apportées par l’université pour accompagner les tuteurs et les étudiants.

La première vidéo vous présentera le rôle de l’université de proximité et de ses acteurs dans le cadre du dispositif des campus connectés.

La seconde vidéo vous permettra d’aller plus loin en abordant les rôles spécifiques des tuteurs dans un campus connecté.

Ali est à la fois, responsable pédagogique, coach, tuteur. Découvrez comment sa mission se traduit par un accompagnement méthodologie, un lien social, un appui à l’orientation.

Léa vous raconte son parcours, comment elle est arrivée au campus connecté de Privas et quelles sont ses réussites de l’année.

 

Rencontrez Sarah et découvrez en quoi son métier de facilitatrice est très spécifique au campus connecté de Romans sur Isère.

Camille, quant à elle, est sportive de haut niveau en handball. Quel rôle le campus connecté joue-t-il, tant dans tant la conduite de sa carrière que dans son parcours professionnel ?

Une idée de projet pédagogique ?